samedi, 29 avril 2006
"L'excès est une preuve d'idéalité : aller au-delà du besoin." Gustave Flaubert
EXubérance sans eXception des eXcès
EXtraordinaire eXtremisme eXacerbé
EXhorbitantes eXactions eXaspèrées
EXcentriques eXtravangances eXagèrées
EXcédents d'eXcitation eXtorqués
EXquise eXtase de l'eXtrémité
15:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels
vendredi, 28 avril 2006
"En France, on n'a que trois spécialités: la littérature, la fesse et la bouffe." Michel Audiard
A nous la FRANCE!!!
Ca y est, nous avons nos billets!
Du 24 Mai au 1 Juin pour moi et au 19 Juin pour les Cherubins, a nous la campagne des Dombes (on evitera soigneusement les canards) et les plages de la Cote d'Azur!
Plus que 3 semaines pour organiser aussi la grande Fiesta de mes 40 ans...
J'espere tout de meme pouvoir reunir mes chouchous...
11:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels
jeudi, 27 avril 2006
"L'amour, c'est le soleil après la pluie, et la luxure, c'est l'orage après le soleil." William Shakespeare
Malgre mes invocations de l'esprit protecteur de la riviere,
les effets de l'experience nocturne ne s'etompent guere.
Un desir puissant et visceral reste ancre au plus profond de mes entrailles et irradie chaque cellule.
Assez idiote pour ne porter que de la soie caressante aujourd'hui qui, de ses effleurements de longue jupe de sirene en satin bronze et d'un poncho de mousseline imprimee leopard, entretient une luxure obsedante.
Mon corps est un temple de plaisir ou mon partenaire dirige un rite payen de fusion de pulsions sexuelles venues des quatre coins de la Blogosphere.
Se preter reconnaissante a cette celebration des sens triomphante...
S'abandonner, tremblante, dubitative, desorientee, le souffle au bord des levres, le coeur enfle, a demi arrete et battant plus fort que ca.
Les frissons qui me parcourent a chaque connexion sont autant de decharges electriques qui me ramenent au desir obsessionnel et font ruisseler mes cuisses. D'ailleurs quand Blogspirit est inaccessible, l'enveloppe charnelle s'apaise un peu...Et dans la minute ou le site revient en ligne, la fievre reprend de plus belle...
23:20 Publié dans Amour, Blog, Fantasmes, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
Fantasme à quatre mains, Opus #1
Voici le fruit d'une premiere experience de collaboration creative avec Jimmy.
Nous y avons pris un certain plaisir, voir un plaisir certain, que nous esperons vous partagerez.
Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.
Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!
Sinon, suivez-nous dans les preliminaires et laissez-vous embarquer par la passion...et prevoyez un peu plus de temps...
21:45 Publié dans Amour, Blog, Creation, Duo, Fantasmes, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Journaux personnels
mercredi, 26 avril 2006
"Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du coeur." Madame de Staël
Le Chevaleresque Troisième Visiteur est revenu cette nuit faire un orage avec moi…
C’était improbable, il a d’autres préoccupations.
Et puis l’intimité de notre dernier échange avait comme un petit goût de fin,
Peut-etre juste celle d'une étape...
Malgré tout son âme reste accrochée à la mienne comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan déchainé.
Cet orage ne possédait pas la violence irréelle et diabolique du premier.
C’était un bel orage purificateur d’été, lentement construit par la chaleur.
Le théâtre parfait pour la réalisation de mon fantasme favori…
Dont je ne vous parlerai pas aujourd'hui ;-)
Alors laissée seule avec les Chérubins Endormis
Et la musique envoutante de Jim (Podcast)
Par le Prince des Fleurs qui cultive, ce soir, de nouvelles amitiés…
Se laver de la journée sous les gouttelettes des arbres
Qui s’ébrouent délicatement sous la caresse du vent.
Payer mon respect à la protection magique de l’esprit de la Rivanna.
Remercier tous les suppléments d’âme, exprimés ou non,
Qui ont accompagné chaque heure de cette descente dans la douleur d’un souvenir amer
Et m’ont tendrement guidée vers le côté plein du verre.
17:47 Publié dans Amour, Blog, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
RSS pour les blondes (un peu rouquines)
Je croyais comprendre dans la blogosphere que ces fils RSS pouvaient avoir une utilite...bref faciliter la petite ronde quotidienne de mes amis blogueurs en "detectant" les nouveaux billets a ma place.
Mais pas moyen d'en faire quelque chose de ce satane RSS!!!!
Google a ete une fois de plus mon sauveur ... Fred37 l'a teste pour vous et ca a l'air de lui plaire aussi.
En fait, il n'y a rien a comprendre. Si vous savez copiez/coller les adresses (URL) de vos Blogs preferes, vous savez deja faire! Le jargon est quelque peu obscure et c'est ce qui nous rebutte...
Voici le pas a pas pour demarrer:
- Allez sur: http://www.google.com/reader/ , sauvegardez cette adresse dans vos favoris et ouvrez un compte
- Cliquez sur Edit Subscriptions
- Cliquez sur Add a feed
- Collez dans le champs "Feed URL" l'adresse de la page d'accueil du blog que vous voulez suivre, par exemple: http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/
- Cliquez sur le bouton Preview
- Cliquez sur le bouton Subscribe
- Cliquez sur Return to Reading list
- Recommencez pour chaque site que vous voulez suivre (ca ne marche que pour les sites syndique avec un logo RSS)
Et voila...C'est super facile, un peu laborieux a mettre en route mais ensuite....
Pour selectionnner et choisir quoi lire: choisissez l'option Read Items "Hidden" (en bas de la liste de gauche) et cochez (en haut a droite de l'article) "Keep Unread" les Articles sur lesquels vous souhaitez revenir, ainsi vous ne gardez que le nouveau et ce que vous souhaitez detailler ou commenter.
Pour lire: retournez sur http://www.google.com/reader/ et comme par magie vous verrez la liste de tous les Blogs qui ont ete mis a jour...avec des liens pour acceder directement aux billets.
Ceux qui ne sont pas syndique, faites-le SVP!
Quel gain de temps!
Suivre encore plus de blogs...et meme ajouter d'autres info...et puis partager mes billets preferes avec vous...et puis les organiser comme mon Gmail avec des labels (les essentiels, les quand j'ai un peu plus de temps,...)...et puis...pffffffff....voila encore que la machine s'emballe ;-)
C'est beau la vie virtuelle !!!
17:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels
mardi, 25 avril 2006
"La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès." Proverbe chinois
Il s’appelait Philippe, il fut mon premier patron, six mois durant, puis mon meilleur ami encore six mois, …avant de se donner la mort de la manière la plus atroce, il y a quatorze ans.
Encore aujourd’hui, il est douloureux de l'évoquer, lui qui m’a tant modelée, lui qui me dicte toujours au présent certains comportements que d’aucuns jugent inopportuns voir arrogants.
Avant le Prince des Fleurs, avant d’avoir acquis le pouvoir de le comprendre, il m’a appris qui j’étais.
Philippe m’a laissé trois héritages.
Son premier héritage est la connaissance d’avoir une voix envoutante au téléphone. « Elle ... chatouille » avait-il dit alors que je le taquinais sur le fait qu’il m’appelle de son bureau pour un oui ou pour un non, alors qu’il était à portée de paroles par nos portes ouvertes. Cet atout m’a bien servie professionnellement et trouve encore parfois son utilité à l’occasion.
Son deuxième héritage est la conscience de fonctionner bien en dessous de son potentiel. Je n’aimais pas qu’il dise « Aude, vous n’utilisez que 10% de vos capacités ». Je répondais sur la défensive : « Mais que voudriez-vous que je fasse de plus ? ». Il souriait mystérieusement. Il avait pourtant raison. Mon intelligence émotionnelle m'était étrangère, inconsciemment ne servant qu' un cartésianisme têtu et contrôlé. Il a fallut le lent apprentissage des émotions grâce au Prince des Fleurs pour assujettir l'esprit rationnel à l'intuition et non l’inverse. Jusqu'à ce jour, fonctionner plus proche de mes réelles possibilités reste un défi.
Son troisième héritage est l'apprentissage des « visites », la clairevoyance. Il fut en effet mon tout premier visiteur et je culpabilise de l'avoir disqualifié. Mon empathie a senti la souffrance de ses derniers jours, l’horreur de ses dernières heures, la douleur atroce de ses derniers instants. Mais l'esprit cartésien argumentait, « ça n’est pas possible, il est le père de jumeaux qu’il adore et qui n’ont pas un an, on ne peut pas faire une chose pareille, lui moins que quiconque. » A 25 ans, on a encore beaucoup d'illusions sur le véritable visage de la nature humaine…Le rationel fit alors taire l'intuition bloquant toute action. Se convaincre qu'il n'y avait rien à faire, que son destin était déjà celé avant notre rencontre. Les détails morbides de l’acte témoignent en effet d’un état relevant de l'internement psychiatrique, bien au delà de ce que l’amitié aurait pu infléchir. Et pourtant, il faut vivre avec la culpabilité d’avoir su et de n’avoir rien tenté.
Alors aujourd’hui, à moins qu’une promesse idiote ne m’en empêche, ma règle me commande de toujours agir quand l'intuition fait tinter une sonnette d’alarme.
Quelques uns d’entre vous l’ont déjà testé. Rares sont ceux qui m’ont crue, pensant que mon implication n'etait pas désinteressée. La plupart du temps, cela nous a couté une amitié naissante, voir plus…
Alors quand un suppplément d'âme vient, maladroitement, tant il est difficile de transcrire une intuition dans un langage compréhensible et détaché, frapper à votre Blog ou à votre adresse électronique pour vous apporter des nouvelles de vous que vous n’avez peut-être pas envie d’entendre, risquant ainsi votre considération, ne lui en veuillez pas trop.
Elle est motivée par la terreur de perdre une nouvelle fois, par négligence, quelqu’un à qui elle tient. La peur est une motivation difficilement contrôlable.
Au fond, ça signifie surtout qu'elle éprouve assez de tendresse pour vous pour risquer sa relation avec vous…
Et puis, elle honore aussi ainsi la memoire d'un etre extraordinaire qui s'appelait Philippe...
23:16 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : Journaux personnels
lundi, 24 avril 2006
Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2
En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre, le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...
Le premier Opus est ici.
A ne lire que dans l'intimité...
Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!
C'est la bonne heure...
Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?
Allez, je vous aide un peu...
Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.
Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.
Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.
22:58 Publié dans Amour, Blog, Fantasmes, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels, amour, coeur, jarretelle, guêpière, coquin, âme, rêve, songe
dimanche, 23 avril 2006
"La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée." Gandhi
Merci a danae pour m'avoir poussee a synthetiser le contenu de cette note en reponse a son commentaire...
Lisez les commentaires!
12:37 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels
samedi, 22 avril 2006
"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac
12 ans de vie commune, 6 ans de mariage...
Arriver à toujours avoir envie l'un de l'autre, à toujours se découvrir dans le plaisir, à faire l'amour aussi souvent qu'au début et surtout mieux, sans tabous, sans retenue, sans complexes, oui surtout sans complexes,...
sans être âmes sœurs...
Son âme sœur s'appelait Stella, elle était schizophrène et s'est suicidée 2 ans avant notre rencontre, il en garde le stigmate d’une culpabilité indélébile.
Mon âme sœur est le Dieu Indifférent. Il m’a fait découvrir cet étrange don d’empathie à distance, m’a aussi permis d’apprivoiser ma spiritualité en me renouant avec mon corps.
Sans être âmes sœurs, notre union représente une complicité proche de la perfection. Les vicissitudes de la vie se sont chargées de la construire comme un rempart au rejet de ma famille et à toutes les déceptions que nous avons connus ensemble et qui ont construit notre couple.
Notre parcours offre encore de nombreux obstacles à franchir, ceux apportés par l’adoption, ceux des aléas professionnels, et tous ceux qui ne sont pas encore dans notre champs de vision…et pourtant, nous avons cette confiance qui permet d’affronter la vie sereinement. Ensemble, solidaires, il n’y pas de problème sans solution.
Sans être âmes sœurs, nous conquérons aussi la rouille lente du quotidien chaque jour, refusant de se faire absorber dans le néant des habitudes, inventant des nouveaux rites, trouvant de la fantaisie dans la banalité, sachant créer des souvenirs dans la vapeur de l’ordinaire.
Peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas âmes sœur que notre couple est si réussi…
22:20 Publié dans Amour, Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels
vendredi, 21 avril 2006
"No one can make you feel inferior without your consent." Eleanor Roosevelt
Il y a des jours ou on se dit qu’on aurait mieux fait de rester sous la couette. Ca commence de bon matin, le Dieu Indifférent a revêtu son manteau de dédain (ou plus précisément son déguisement favori de « je suis débordé, même pour écrire une ligne »). Le Fillot enchaine avec une crise matinale, très dure, que seules les menaces de supprimer l’entrainement de foot et la patience parviennent à calmer.
Puis, c’est 10 heures d’affilée de cet horreur de projet que ma Vipère veut me faire avaler jusqu'à l’étranglement. Elle a enfin dévoilé son jeu. Si je parviens à sauver le navire fantôme ce sera grâce aux autres et si le sauvetage rate ce sera de ma faute. Bref, je n’ai rien à gagner dans un sens comme dans l’autre, si ce n’est que le respect de moi-même et de quelques âmes charitables qui partagent mon profond dégout pour ces méthodes de management ancestrales dont nous nous étions crus à l’abri pour quelques mois.
Mais comme la vie est tout de même bien faite, le Prince des Fleurs s’est révélé encore une fois le plus précieux des alliés, prêt à tout pour faire passer l’amertume de la pilule, et quand il veut, il sait vraiment s’y prendre. Le Fillot a bien réussi à nous faire une crise nocturne, mais pour une fois, les bons gestes et les bonnes paroles me sont venues tout naturellement et il s’est calmé, doux comme un agneau…
Et puis le Chevaleresque Troisième Visiteur est apparu sur son fier destrier blanc pour parachever l’entreprise d’équilibrage…Disons que nous avions des choses à éclaircir, à partager, et que ces dernières commençaient à peser. L’énergie me manquait mais il a su m’insuffler le courage nécessaire et m’a aussi honorée de sa confiance en me révélant des pièces essentielles de son puzzle qu’il était très difficile d’exposer.
Cette relation reste incompréhensible, son âme coule dans mes veines mais du flot des torrents et seul le dialogue permet d’assagir le tumulte. Alors lorsque nous discutons, j’ai l’impression d’être une rose s’épanouissant progressivement sous la tendre caresse du soleil. Il n’est pas une lumière intérieure comme le deuxième visiteur pouvait l’être, mais une lumière extérieure non moins essentielle, qui connait toutefois des jours et des nuits, et seulement dans la communication réelle. Notre connexion empathique reste cryptée, intermittente et bouleversante, bien que la phase douloureuse ait été dépassée. Au lieu de nous jeter ensemble du 5eme étage, nous construisons toutefois cette histoire en coopération pierre après pierre et il semble que ce soit du solide!
09:15 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels
jeudi, 20 avril 2006
"De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel." Jean Rigaux
Amoureuse de ma Monte Carlo...
A part pour les fans de sport automobile qui reconnaitront ce prestigieux modele de Chevrolet, star du NASCAR, une Monte Carlo ca ne vous dit probablement rien.
Vous ne savez pas ce que vous perdez...
Sous des formes felines et de construction massive et solide, la SS (Super Sport) cache un bijoux paufine depuis 15 ans par Chevrolet: leur meilleur moteur, un V6 de 3.9 litres, souple et puissant, delivrant plus de 240 chevaux avec double echappement. C'est aussi une grosse americaine, bien que Coupe deux portes, elle est aussi longue et large que notre Nissan Quest.
Mais surtout, conduire cette voiture est une exploration sensuelle quotidienne.
Bien se caler dans le siege baquet de cuir noir dans une position presque allongee, allumer la Bose sur Muddy Waters, enclancher la boite automatique, empoigner langoureusement le volant a pleines mains et presser progressivement l'accelerateur pour lancer les chevaux...Elle est lourde, vibre un peu, il faut la dompter...Tout de suite on a envie de decouvrir ses trippes, de voir si le moteur peut vraiment donner du nerf a cette enorme masse, et il peut...mais il faut se calmer dans ce quartier residentiel pleins de promeneurs et d'enfants. Alors, les mains caressent le cuir du volant, un peu comme si elles tenaient deux virilites, tres fermes, tres douces, une dans chaque main et appuyent tendrement des pouces la couture interne comme le fil. Chaque virage est une sensation et lorsqu'enfin, on sort des petites rues et on se retrouve sur les grandes lignes droites des arteres principales, on a de nouveau envie de la pousser un peu. Mais on reste raisonable, ils conduisent tellement cool ici. Alors, on essaie au moins d'etre premier aux feux, parce qu'alors on peut avoir le plaisir de la faire decoller pour quelques metres pourquoi pas tentant de rivaliser un peu avec une Harley. Et on sort aussi la puissance pour traverser la voie express et s'engager dans la rue du bureau, ou sur les voies d'acceleration. Il faut tout de meme s'habituer a l'inertie du freinage mais moyennant la bonne distance de securite, cette resistance est elle aussi un plaisir.
Il est rare que la Monte Carlo ne parvienne pas a gomer les soucis d'une journee de travail, matin et soir, sa frequentation sensuelle prepare mon corps et mes sens a d'autres jeux.
Souvent le Prince des Fleurs evoque de la changer pour un Dodge Charger. Mais bon, le Charger, malgre son V8 et ses formes encore plus agresssives, ils en ont tellement neutralise les sensations de conduite qu'on a l'impression d'etre dans le MiniVan. Parfois, je songe a une Mustang V8 mais le confort de la Monte Carlo me manquerai...Un long week-end d'ete en 2003, avant d'avoir les enfants, nous avons "cruise" (regulation de vitesse automatique) la legendaire Route 66 de Saint-Louis, Missouri, a Amarillo, Texas: 3200 kilometres aller et retour en 5 jours sans la moindre fatigue tant cette voiture est agreable.
Non, je suis trop amoureuse! Pas question de mettre un terme a cette idylle qui dure depuis deja 4 ans :-)
23:45 Publié dans Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels
mercredi, 19 avril 2006
"Mieux vaut une certitude qu'une promesse en l'air." Proverbe français
Pourquoi faut-il que certains hommes se croient toujours obligés de faire des promesses que les femmes savent très bien qu'ils ne tiendront pas?
D'où vient cette pression, ou cette lassitude, qui les poussent? Que pensent-ils obtenir? A qui mentent-ils?
Les plus loufoques sont les promesses d'exploits sexuels, comme si le plaisir de la femme tenait à la performance de ses partenaires... "Je vous ferai l'amour dans toutes les pièces." Celles-là donnent envie de défier...
Réponse favorite: "Des promesses...des promesses..."
Les plus courantes sont les promesses sur des choses insignifiantes, l'homme promet pour s'en débarrasser: "Je vous rappelle demain." Celles-là sont carrément inutiles, les femmes n'y ajoutent aucune foi.
Réponse favorite: "Mon œil"!
Les plus subtiles promesses témoignent d'une véritable volonté de l'homme de faire quelque chose pour la femme, chose qu'elle n'a même pas demandé, mais qu'il voudrait bien pouvoir lui donner. "Promis quand je rentre de vacances, j'aurai plus le temps de vous écrire."(La préférée du Dieu Indifférent, jamais attendue, jamais tenue) Celles-là peuvent être ravageuses au début, elles créent une déception qui n'existait pas avant cet engagement gratuit.
Réponse favorite: "Pourquoi promettre ce que vous savez et que je sais que vous ne tiendrez pas?"
Les plus douloureuses sont les promesses d'amour eternel. Celles qu'un homme peut répéter quotidiennement, encore et encore, comme pour se convaincre lui-même. "Je vous aime et je vous aimerai toujours." Les femmes savent bien que ce n'est pas vrai, même si elles ont envie de le croire. Comme dit le Prince des Fleurs, "Il n'y pas de paroles d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." Celles-là un jour transforment "toujours" en "plus jamais", et ca fait mal.
Réponse favorite: "Jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien..."
Les plus pernicieuses sont les promesses faites dans le feu du jeu de la séduction. " Promis, je vous ferai ceci, un jour ou l'autre." Celles-là, si elles tardent trop à être tenues, la femme se lasse et n'est plus charmée du tout ;-)
Réponse favorite: pas de réponse...
Messieurs,
nous ne sommes pas dupes,
pas besoin de nous promettre la lune pour
nous mettre dans votre lit,
ne pas faire ce qu'on attend de vous,
nous convaincre que vous voudriez être capable de donner plus,
que nous vous aimions même si ca n'est pas réciproque,
ou nous envouter!
Vos promesses gratuites nous font seulement douter de vous et de votre sincérité, alors:
"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."
Confucius
Donnez-nous des preuves, pas de belles paroles!
Et comme votre supplément d'âme tient presque toujours ses promesses,
il lui est impossible de venir spontanément en aide au visiteur qui supplie son âme si violement...
21:37 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels
mardi, 18 avril 2006
"Qui a dit que la vie est un songe ? La vie est un jeu." D'Annunzio
Même sous la pluie, la Virginie est toujours aussi jolie, alors sous le soleil, c'est dire si elle resplendit! La mélancolie ne saurait faire d'ombre aux feuillages verts ensoleillés, aux oiseaux égaillés, aux fleurs enflammées. En sortant du bureau sans fenêtre sous la protection du Chevaleresque Troisième Visiteur, de doux rayons de soleil, pastellisés par les nuages, viennent faire frémir d'une tendre et légère caresse les courbes bleutées des Appalaches au loin. Surprendre cette profonde intimité couronne la journée d'une aura délicieuse et promet une soirée à son image. Plénitude du bonheur simple d'un quotidien apaisé. Au menu diner familial arrosé de baisers et de danse, câlin lecture avec les petits amours, les endormir d'une douce berceuse et rejoindre le Prince des Fleurs pour une étreinte intemporelle, délicate déclinaison de la 8eme Marche.
Et puis la lueur d'un espoir,
frêle et vaillante,
minuscule et déjà grandissante,
effrayante et excitante,
balbutiement de la réalisation d'une histoire,
d'un fantasme oublié auquel peut être enfin croire...
23:34 Publié dans Amour, Blog, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
lundi, 17 avril 2006
"La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique - le silence précède la musique et lui succède." Daniel Barenboïm
Savoir encore une fois reinventer la complicite avec le Prince des Fleurs pour chasser les orages. Laisser la langue se delier pour flater son ego et sa virilite. Se donner l'un a l'autre encore et encore jusqu'a ce que les corps s'assoupissent sous l'effort. S'offrir l'oubli, l'adandon, la paix, le pardon.
Fabriquer des souvenirs d'enfance pour les enfants. Encore deux buts legendaires du Thierry Henry de Fillot, la dexterite de la plus Foxy Lady des Fillottes, la quete des oeufs, le Festival des Cornouillers et sa fete forraine. Faire sonner la cloche avec le marteau et rapporter des jouets de plastique gonflables, réminiscences d'un certain Pinpin bleu et blanc qui tenait une carotte et dont l'odeur chimique etait le plus rassurant des parfums.
La floraison incroyable et sans cesse renouvellee du Printemps de Virginie exhibe sa splendeur depuis deja plus d'un mois.
Ce furent d'abords les timides et ephemeres fruitiers: cerisiers. pommiers, poiriers, en boules blanches et roses emportees en pluie de petales par le vent et releves par le jaune d'or des abondants forsythias alors que les feuilles n'avaient pas encore fait leur apparition.
Puis, viennent les plus durables cornouillers avec leur grosses fleurs oranges, blanches ou roses aux coeurs de billes vertes contrastant avec la petite fleur en grappe fushia des arbres de Judee, soit a l'etat sauvage parsemes dans la foret et sur les taluts, soit plantes aussi dans les jardins.
Tres vite les eclatants azalees entrent en scene avec des pourpres plus ou moins sombres, des roses vifs ou tendres, des saumons doux et parfois du blanc, accompagnes des grappes parmes des glicines et des lilas.
Et bientot, les gros buissons de vieux rhododindrons viendront ajouter des violets, des rouges et des roses.
Partout ou le regard se pose, la nature excessive, luxuriante, lyrique et feerique defie sa propre creativite pour utiliser toute la palette de
l'arc-en-ciel.
Meme sous la pluie, le Printemps de Virginie souri.
22:35 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels